vendredi 30 novembre 2012

L'insalubrité récurrente de la ville de Kaolack


































CONTEXTE


La ville de Kaolack produit quotidiennement une quantité importante de déchets, liés à son fonctionnement. Ces déchets sont simples à trier et à revaloriser mais ne font actuellement, nullement l’objet de traitement ou de revalorisation. Ces déchets sont mélangés aux déchets ménagers puis déchargés de manière sauvage aux alentours de la villes par les systèmes de ramassage des ordures par charrettes (ROC).
La collectivité locale, compétente en termes de gestion des déchets, envoit périodiquement des agents brûler les déchets accumulés dans les sites de décharge non réglementaire. Cette intervention est louable mais n’est aucunement axée en faveur du développement durable et de la préservation de l’environnement.
Les déchets entreposés pendant plusieurs jours aux abords des places publics sont un problèmes important. Ils impactent de manière négative la santé et le cadre de vie des populations locales. Ces décharges sauvages sont des nids à bactéries. Kaolack est connue pour être un foyer épidémique du choléra et du paludisme. Ces décharges ont aussi un impact négatif sur l’environnement, polluant les sols et le cadre de vie à travers des nuisances visuelles et olfactives. De plus les sites de décharge non réglementaire sont souvant situés aux sorties de la ville et sont de tristes miroirs pour tous les voyageurs transitant.

En conséquence de mauvais comportements ont été adoptés à savoir :
·         Utilisation des ordures ménagères comme moyens de remblai ;
·         Incinération des ordures ménagères la nuit près des populations ;
·         Faible utilisation de poubelles réglementaires par les ménages ;
·         Jets d’ordures dans les caniveaux et les terrains vagues ;
·         Irrégularité du ramassage des ordures ménagères par les charrettes ;
·         Inexistence de sites de transferts fonctionnels ;
·         Inexistence de décharge publique ;
·         Existence de dépôts sauvages d’ordures dans la ville et aux alentours ;

·         Défaut de coordination et d’harmonisation des acteurs et des actions